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Qu'est-ce qu'un psy ?
Il n'est pas toujours facile de faire la distinction entre les différents "psys".
Pourtant, nous ne faisons pas tous le même travail !
Pour corser l’affaire, des praticiens différents peuvent pratiquer un même type de thérapies : un psychiatre peut être également psychanalyste, peut proposer ou pas des thérapies (certains préfèrent se concentrer sur le suivi diagnostique et médical) ; un psychologue peut pratiquer ou pas l’hypnose, la relaxation… Certains psychologues pratiquent les tests (tests d’intelligence, tests de personnalité…), d’autres pas.
Pas facile de s’y retrouver ! C’est pourquoi il est normal, et même indispensable de poser des questions au psy que vous irez consulter pour vous assurer que celui-ci corresponde à vos besoins et vos à attentes.
Le récapitulatif ci-dessous vous aidera à y voir plus clair.
Psychologue

Le psychologue est titulaire d’un D.E.S.S (Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées), ou d'un Master Professionnel (Bac+5). Durant son cursus universitaire en psychologie, il effectue des stages et est formé à l’étude scientifique des comportements et des processus mentaux ainsi qu'à de nombreuses spécialités et courants théoriques.
La formation des psychologues est centrée sur la compréhension du fonctionnement psychique de l'être humain, c'est-à-dire ses pensées, ses émotions, ses interactions avec les autres, ses comportements, son développement cognitif et affectif, ses croyances, etc.
Comme sa formation est très variée, le psychologue peut se spécialiser en : psychologie du développement, psychologie sociale, psychopathologie, victimologie, neuropsychologie, psychologie du travail, etc.
Alors, selon sa spécialisation, il a pu se former aux psychothérapies et ainsi détenir le titre de psychothérapeute.
Soumis aux règles professionnelles définies par le code de déontologie, il se doit de respecter les droits de la personne, la préservation de son intimité et de sa vie privée, notamment en garantissant le secret professionnel.
De plus, le psychologue vous apporte ses compétences et connaissances, qu'il réactualise au cours de sa pratique.
Et bien que faisant preuve d’engagement, il fait la distinction entre sa propre histoire et les problématiques de ses patients (souvent grâce à un travail thérapeutique personnel ou en étant supervisé par un autre professionnel).
Psychiatre - Pédopsychiatre
Le psychiatre et le pédopsychiatre sont des médecins, c'est-à-dire qu'ils ont réalisés des études de médecine. Ils ont alors choisi de se spécialiser soit en psychiatrie adulte, soit en psychiatrie infanto-juvénile en réalisant ou non une spécialisation en psychothérapie (en option).
À ce titre, c'est le seul "psy" habilité à prescrire des médicaments.
De plus, le psychiatre est libre de se spécialiser ou non dans la psychothérapie dans le cadre de sa formation initiale et à ce titre, il obtient également le statut de psychothérapeute.
La psychiatrie est une discipline qui traite de la prévention, de l’évaluation, du diagnostic et du traitement des troubles mentaux (pathologies).

Psychothérapeute
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Le mot "psychothérapie" signifie "soin de l'âme".
En général, il s’agit d’un psychiatre, psychologue ou psychanalyste qui pratique des psychothérapies. Mais le titre a vécu longtemps dans un grand flou juridique, et a été usurpé parfois par des personnes aux pratiques douteuses, ou qui n’avaient pas les compétences minimales en psychopathologie. Le législateur a voulu combler ce flou et le titre est maintenant encadré, par une loi de 2004 modifiée en juillet 2009, ainsi que des décrets d’application (20 mai 2010, et 7 mai 2012).
Les psychologues, psychiatres ou psychanalystes qui veulent se prévaloir du titre de psychothérapeute doivent se faire enregistrer sur des listes départementales de l'ARS (n°ADELI), selon des modalités diverses.
En revanche, les médecins non-psychiatres, les psychanalystes et autres professionnels n’appartenant à aucune des catégories précédentes doivent obligatoirement suivre diverses formations complémentaires et avoir effectué un stage plus ou moins long selon les profils concernés afin de pouvoir prétendre à ce titre.
Psychanalyste
Il n'est pas obligatoirement médecin, psychologue ou psychiatre. Ce qui lui confère le titre de psychanalyste est qu’il a fait une psychanalyse personnelle auprès d'un autre psychanalyste, complétée par une formation théorique et clinique ainsi qu’un contrôle de leur pratique dans des institutions privées.
C’est donc une formation indépendante du cursus universitaire. Il existe trois grandes orientations dans la psychanalyse : la tendance Freudienne (en référence à Sigmund Freud), la tendance Jungienne (en référence à Carl Gustav Jung), et la tendance Lacanienne (en référence à Jacques Lacan).
Toutes trois visent un travail en profondeur en s'intéressant aux mouvements inconscients. Cette méthode thérapeutique nécessite généralement des séances récurrentes sur plusieurs années.
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A noter : le psychanalyste peut être médecin ou psychologue, mais il peut aussi n’être ni l’un, ni l’autre. Il est donc important de vous renseigner au préalable sur le psychanalyste que vous souhaitez rencontrer.
De plus, par le cursus universitaire, de nombreux psychologues cliniciens sont tout de même spécialisés à la pratique de la psychanalyse.
Thérapeute - Psychopractien
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Depuis que l’arrêté du 8 juin 2010 réglemente le titre de psychothérapeute, les personnes exerçant avec des certifications, mais sans diplôme d’état se font appeler "thérapeute" ou « psychopraticiens ».
Il est également connu sous d'autres appellations dont la liste suivante : psycho-conseiller, conseiller en santé mentale, coach de vie, psycho-analyste...
Le praticien en psychologie n'est ni psychologue, ni psychiatre, ni psychanalyste, ni psychothérapeute au regard de la loi. Il a suivi des formations/certifications plus ou moins longues, mais n'est, en aucun, cas autorisé à pratiquer la psychothérapie.
De fait, si vous souhaitez consulter un psycho-praticien, une fois encore, la prudence est de mise et il est nécessaire de se renseigner au préalable puisque vous pourriez tout aussi bien tomber sur un thérapeute sérieux et bien formé que sur un charlatan.

FAQ
Vous trouverez ici les réponses aux questions fréquemment posées.
Comment choisir le bon professionnel ?
Pour trouver le bon professionnel, il est important que sa formation et son approche vous corresponde. Vous pouvez demander conseil à votre médecin, à un ami, à votre famille ou faire vos propres recherches sur Internet. Toutefois, au-delà des diplômes et des orientations, un « bon psy » est celui qui vous convient.
N'oubliez pas que c'est la relation de confiance entre le "psy" et le patient qui est le plus important. N'hésitez pas à prendre le temps de trouver la bonne personne, même si cela nécessite plusieurs rencontres.
Comment savoir si la thérapie est terminée ?
Il n’y a pas de règle en la matière. Certains s’arrêteront de consulter quand les symptômes auront disparu ou quand la souffrance sera apaisée, d’autres souhaiteront aller plus loin dans le travail psychothérapeutique.
Si vous pensez que vous arrivez vers une fin de suivi, nous en parlons ensemble, mais in fine, la décision vous appartient.
De plus, même si une thérapie est terminée, nous pouvons tout de même rencontrer de nouveaux événements qui nous fragilisent à nouveau. Sachez que vous pouvez revenir me consulter à tout moment.
Je suis mineur, puis-je consulter un psychologue sans le dire à mes parents ?
Lorsque vous êtes mineurs, les parents ou responsables légaux doivent être informés et consentir au fait que vous consultiez un psychologue. De plus, il est nécessaire que les deux parents soient en accord.
Mais cela ne veut en aucun cas dire qu'ils doivent être au courant de ce qui est dit en consultation.
Ils peuvent être concernés par les modalités du suivi et être informés de manière ponctuelle de votre évolution, mais uniquement si vous le désirez et si cela est pertinents pour vous.
Le tarifs sont-ils ajustables pour les personnes en difficultés financières ?
Le psychologue exerçant en libéral fixe librement ses honoraires, informe le patient de son montant dès le premier entretien et s'assure de leur accord (Article 28 du Code de déontologie des psychologues)
Pour ma part, le tarif de mes consultations individuelles s'élève à 60 euros pour une séance de 45 minutes à 1 heure. A ce jour, des moyens existent pour prendre en charge un certain nombre de consultations (mutuelle, pass santé jeune...)
Cependant, il m'est important de pouvoir rester flexible. Alors, il est possible de moduler les tarifs pour les personnes en difficulté (chômeurs, étudiants, faibles revenus, etc.)
N'hésitez pas à me contacter, nous pourrons en discuter ensemble.
Combien de temps dure une psychothérapie ?
La durée d'une psychothérapie peut-être très variable. Chaque patient et chaque problématique sont différents. Quelques entretiens peuvent parfois suffire pour aider à y voir plus clair ou à prendre une décision. Une difficulté ancrée depuis des années demandera plus de travail d'élaboration et le suivi sera plus long.
Cependant, même si on parle de thérapies brèves (TCC), celles-ci peuvent durer plusieurs années et à l'inverse, une analyse ne signifie pas nécessairement un travail sur plusieurs années.
Tout dépend du rythme du patient, ainsi que de son implication personnel.
Suis-je libre d'arrêter à tout moment ?
Bien sûr ! Vous n'êtes, en aucun cas, obligé de continuer à rencontrer un psychologue si vous en n'avez plus envie, n'en éprouvez plus le besoin, ou si ce qu'il vous propose ne vous convient pas ou plus.
Vous êtes libre d'interrompre votre psychothérapie à tout moment.
Cependant, il peut être bénéfique, aussi bien pour vous que pour le psychologue, de formuler ce désir de façon claire, afin de pouvoir, lors d'une derniere consultation, faire un bilan de votre évolution.
Puis-je obliger mon enfant à consulter ?
Obliger quelqu'un, que ce soit un enfant, un adolescent, un adulte ou une personne âgée à aller consulter un psychologue n'est jamais conseillé.
Avant même le premier rendez-vous, il est important d'essayer de communiquer et d'expliquer cette demande que vous avez pour lui. Il est alors essentiel de le rassurer et d'évoquer d'une première rencontre n'engage absolument à rien !
Cependant, une psychothérapie ne pourra se faire sans l'engagement l'adhésion du patient.
Il ne vaux mieux donc pas "forcer" si l'enfant ou le jeune n'est pas prêt ou n'en voit pas l'intérêt, rien de positif ne pourra sortir de cette rencontre.
Nous pourrions toutefois nous rencontrer, sans votre enfant et voir ensemble ce qui peut être possible de mettre en place ou si une orientation vers d'autres professionnels est à envisager.
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